Pas de répit pour les députés en RDC. La trêve des confiseurs n’aura été pour eux que de courte durée. En effet, une session extraordinaire a été ouverte dès le 2 janvier par Aubin Minaku.
Le président de l’Assemblée nationale qui a profité de cette occasion et de son discours d’ouverture pour appeler les acteurs politiques de tous bords à travailler ensemble à la réussite du processus électoral. Faisant implicitement allusion aux manifestations du 31 décembre 2017, le président de la chambre basse du parlement a prévenu que ce genre d’actions étaient vaines car vouées à l’échec.
« Aujourd’hui plus que jamais, ainsi que l’a annoncé le Président de la République, les Congolais aspirent aux élections. Notre devoir en tant qu’acteurs politiques est celui d’agir pour que cette attente populaire puisse être satisfaite au plus vite ce, dans les conditions adéquates et acceptables. Dans cet entendement, toute action politique, quelle qu’en soit l’initiateur, qui irait dans le sens de faire entrave à ce processus électoral devenu irréversible, sera sans nul doute vouée à l’échec, le peuple dans sa grande majorité étant devenu majoritairement mature. Tâchons donc, ici d’abord évidemment comme ailleurs, de prêcher en faveur de la réussite du processus électoral. Car seules des élections véritablement démocratiques auront vocation à solidifier la paix dans notre pays et à jeter les jalons d’un avenir meilleur pour notre jeunesse », a-t-il déclaré.
Des propos qui font écho à ceux prononcés le soir du 31 décembre par Joseph Kabila dans son discours des vœux à la nation congolaise. “Nous allons de manière irréversible vers l’organisation des élections”, avait alors indiqué le chef de l’Etat.