En République Démocratique du Congo, le parc national du Virunga héberge des gorilles des montagnes. La population de cette espèce a augmenté une fois de plus cette année. Une bonne nouvelle pour l’environnement.
274 en 1973, 395 à l’an 2000 et enfin 604 en 2018. La population des gorilles des montagnes de la région du Virunga ne cesse d’augmenter. Cette situation extraordinaire est à la fois une très bonne nouvelle pour l’environnement et une aubaine en ce qui concerne la préservation de l’espèce. A eux seuls, les mammifères résidents au parc national de Virunga, représentent 60% de l’espèce présente sur le continent africain. (1000 individus dans toute l’Afrique).
Ainsi, les gorilles du parc naturel du Virunga appartiennent à la seule espèce dont le nombre croît.
Une espèce menacée
C’est un véritable miracle que les gorilles du parc national de Virunga soient préservés et que leur population ne cesse de croître, étant donné les conditions extrêmes auxquelles sont confrontés ces mammifères. Depuis plusieurs décennies en effet, les gorilles subissent de plein fouet la déforestation. Ceci a une conséquence directe sur le développement de l’espèce puisqu’elle est privée de son habitat naturel.
Autre fléau qui frappe les mammifères du Virunga, les maladies transmises par l’homme. Enfin, le braconnage est aussi un facteur d’extinction plus rapide de l’espèce.
L’est de la République Démocratique du Congo a longtemps connu une situation conflictuelle avec ses voisins et avec des groupes rebelles exportés sur son territoire, et les armes qui circulent représentent une menace sans précédent pour les gorilles.
Un acharnement efficace
L’augmentation de la population de ces singes est le résultat d’une implication exemplaire des différents acteurs que sont les communautés locales qui apportent leur aide au personnel du parc national du Virunga, et les ONG. Les gorilles disposent d’un suivi médical poussé et sont protégés par les rangers qui luttent contre le braconnage en RDC. Le tourisme est une source de revenus importante qui justifie économiquement la prise en charge des mammifères et c’est en partie grâce à cette activité que le nombre de singes ne cesse de croître.
Espérons que la fermeture provisoire du parc national du Virunga et l’arrêt de l’activité touristique n’auront pas de conséquences négatives sur les bons résultats enregistrés jusque là !