Le 14 juillet dernier, alors que certains célébraient la fête nationale, d’autres quittaient leurs fonctions au sein de la diplomatie. C’est le cas d’Alain Rémy, ambassadeur français en République Démocratique du Congo, qui rendait les clés de l’ambassade après 3 ans à la tête de l’institution.
C’est donc à l’occasion des célébrations du 14 juillet que l’ambassadeur français à Kinshasa, Alain Rémy a fait ses adieux à l’ambassade. Il a dans ce cadre tenu un discours dans lequel il dressé le bilan de ses 3 années passées à la tête de cette institution mais également explicitement formulé le souhait que la Maison Schengen rouvre ses portes.
Alain Remy a mis fin a une “mission ardue”
Ce sont les termes que l’ancien ambassadeur français à Kinshasa a employé lorsqu’il a annoncé la fin de son mandat et qu’il est revenu sur ces 3 ans de coopération avec le gouvernement congolais. Ce discours a également été l’occasion de revenir sur les priorités de son mandat, qui sont également les axes de progrès sur lequel il souhaite que son successeur avance.
Il a évoqué cinq grands axes: le soutien à la justice qui a connu des avancées considérables avec la création d’une cour de cassation cette année, le soutien à l’administration congolais, le soutien aux autorités sanitaires qui gèrent les différentes épidémies, le soutien à l’économie et aux entreprises et enfin le soutien aux instances de préservation de l’environnement.
Alain Rémy réclame la réouverture de la Maison Schengen
Par ailleurs le désormais ancien ambassadeur a formulé le voeu d’une amélioration des relations entre la RDC et ses partenaires internationaux, à commencer par les Européens.
Souvenez-vous, il y a quelques mois, la Maison Schengen fermait ses portes à Kinshasa des suites de tensions entre Kinshasa et Bruxelles. Une partie de la communauté internationale avait alors tourné le dos à la RDC… Mais plus concrètement, cette fermeture mettait un terme à la délivrance des visas pour presque tous les pays européens appartenant à l’espace Schengen. Les rares visas « territoriaux » délivrés, limités à un seul pays, ne le sont depuis qu’au compte-goutte…
Le haut-représentant de la France en RDC a souligné le fait que cette situation était handicapante pour les dizaines de milliers de Congolais qui veulent se rendre en Europe, même pour des raisons professionnelles, mais aussi tout simplement pour des raisons personnelles, médicales ou familiales.
Espérons simplement que le voeu d’Alain Rémy soit rapidement exaucé !
