A leur tour, les partis de l’opposition qui font partie du gouvernement de Bruno Tshibala condamnent tout acte de « nature à retarder la tenue des élections ».
« Les regroupements et partis politiques de l’opposition au gouvernement condamnent toute manipulation du peuple conduisant à la désobéissance civile, au désordre, à des actes de vandalisme et de contestation non fondés de nature à retarder la tenue des élections », déclare-t-ils dans un communiqué cosigné par José Makila, Lisanga Bonganga, Azarias Ruberwa, Michel Bongongo, Steve Mbikayi et Emery Okundji.
Ces personnalités, qui sont respectivement vice-premier ministre, ministre d’Etat et ministres, rappelent à cette occasion « les principes » contenus dans l’accord de la Saint Sylvestre, notamment le suivant : « le président de la République en fonction demeure en place jusqu’à l’installation du nouveau président élu conformément à l’article 70 de la constitution ».
Cette mise au point intervient quelques jours après les marches du 31 décembre 2017, au cours desquelles certains membres de l’opposition radicale avaient vainement appelés au départ de Joseph Kabila. Un discours inaudible pour la population RD congolaise, les élections étant programmées dans à peine quelques mois.
