Exemplaire. C’est ainsi qu’a été qualifié le comportement de la Police nationale congolaise (PNC), le 21 janvier à Lubumbashi. Dans un contexte délicat, celle-ci est intervenue pour disperser les personnes qui voulaient troubler l’ordre public dans la capitale du Haut-Katanga, en organisant des manifestations non autorisées par l’autorité urbaine sans aucune effusion de sang, C’est ce qu’a déclaré le porte-parole de la police dans le Haut-Katanga, le capitaine Charles Esperanto Bin Lwamba.
« Il y a eu quelques personnes mal intentionnées qui voulaient marcher après les messes, notamment à la basilique Sainte-Marie de la Kenya où la police a négocié avec les organisateurs qui n’ont pas eu l’autorisation préalable de l’autorité politique et administrative et ils se sont dispersés », a expliqué le capitaine Charles Bin Lwamba.
Cependant, a-t-il fait observer, quelques personnes au comportement incivique étaient postées aux alentours de l’Eglise basilique. « Ils voulaient barricader la route, brulé des pneus. Ils ont été dispersés. A la paroisse Sainte-Bernadette, certaines personnes en quittant l’Eglise se sont attaquées à la police », a regretté le porte-parole de la police dans le Haut-Katanga.
La police a dispersé ces personnes en usant des gaz lacrymogènes et en arrêtant quelques manifestants.Mais aucune victime n’est à déplorer. « Nous le devons à l’attitude républicaine des forces de l’ordre », a conclu le capitaine Charles Bin Lwamba, non sans noter au préalable et avec satisfaction que les fidèles qui sortaient des cathédrales Saint-Pierre et Saint-Paul ont chacun pris le chemin de leur domicile dans le calme.
