Chose pomise, chose faite. Comme il s’y etait engagé, le Premier ministre RD congolais, Bruno Tshibala vient d’ouvrir le congrès extraordinaire de l’UDPS. Objectif : trouver un successeur à Étienne Tshisekedi, fondateur et figure charismatique de ce parti d’opposition, décédé en février dernier à Bruxelles.
Alors que cette initiative est contestée par une branche du parti (celle dirigée par Felix Tshisekedi et Jean-Marc Kabund), le Premier ministre congolais leur a vertement répliqué en déclarant que l’UDPS n’était pas un royaume, voulant ainsi dire par là qu’il n’y avait pas en son sein de succession dynastique automatique en référence aux prétentions de Félix Tshisekedi à prendre les rênes du parti fondé au début des années 1980 par son père.
“Vous parlez du fils du président. Ça, c’est dans quel système ? Un système coutumier, pas la démocratie. En démocratie et c’est nos statuts qui le disent, le successeur ne peut pas être d’office le fils du président“, a-t-il déclaré cette semaine lors dune interview à Radio France Internationale (RFI).
“Je vous informe, je vous dis que pour les militants du parti, le vrai combattant, le successeur du président Tshisekedi sera désigné lors du congrès que nous allons tenir“, a-t-il rappelé, invitant au passage Félix Tshisekedi et l’ensemble des responsables du parti à y prendre part.
Au-delà des dissensions internes au sein de ce parti d’opposition, ce congrès est un énième signe démontrant que la course électorale est bel et bien lancée.
