En RDC, les autorités ne tarissent pas d’efforts pour pacifier l’est du pays, en proie à des rebellions récurrentes depuis plusieurs décennies. Et cela porte ses fruits.
Samedi 13 janvier 2018, les FARDC ont lancé une opération de grande envergure contre les groupes armés dans les territoires de Beni et de Lubero (province du Nord-Kivu). Dès le lendemain, dimanche 14 janvier, l’armée a annoncé avoir conquis deux positions ADF à Silimbamba et Sesele.
« Nous sommes conscients de la situation que traversent Beni et Lubero. Le secteur opérationnel Sukola 1/Grand-Nord a décidé de lancer une opération offensive contre les ADF et tous les autres groupes armés. Cette fois-ci est pour nous est la dernière. Nous allons nous battre jusqu’au sacrifice suprême de manière à restaurer la paix et la sécurité dans ce territoire », avait prévenu il y a quelques jours le Général Marcel Mbangu, commandant du secteur opérationnel Sukola 1 / Grand Nord dans le Nord-Kivu, qui dirigent ces opérations afin de restaurer la paix et la sécurité dans les territoires concernés.
Pour mener à bien cette offensive, Kinshasa a déployé près de 5000 militaires supplémentaires dans le territoire de Beni. C’est dire la volonté des autorités de Kinshasa d’en finir avec cette situation. Autre preuve de l’importance accordé à ce dossier, celui-ci est directement suivi en haut-lieu par le Président Joseph Kabila qui s’est rendu récemment dans le Nord-Kivu. C’était à Goma, la capitale de la province, fin décembre dernier.