La réélection de Francine Muyumba à la tête de l’UPJ fait la fierté de la RDC


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C’est une excellente nouvelle pour la jeunesse africaine et pour la RDC. Le cinquième congrès de l’Union panafricaine de la Jeunesse,qui s’est tenu du 19 au 21 décembre 2017 à Khartoum, la capitale soudanaise, et qui a réuni 350 jeunes issus de tous les pays du continent, a vu la réélection de Francine Muyumba à la présidence de cette structure panafricaine de le jeunesse. Pour cette jeune Congolaise de 29 ans, il s’agira d’un second mandat de trois ans, après un premier effectué de 2014 à 2017.

Proche de la Ligue des Jeunes du PPRD avec laquelle elle a travaillé, Francine Muyumba entretient d’excellentes relations avec Jaynet, la demi-sœur du Président Joseph Kabila, qu’elle considère comme une marraine. Stakhanoviste, cette bûcheuse hors-pair ne ménage pas ses efforts, allant d’une capitale africaine à une autre sans compter ses heures.

S’il est qu’elle doit d’abord sa réelection à ses efforts et à son bilan, « elle a toujours bénéficié du soutien des autorités de son pays, la RDC, et cela compte« , explique un fin connaisseur des arcanes de l’UPJ.

Cette victoire, en effet, est aussi le résultat d’une « opération persuasion » menée dans l’ombre par la diplomatie congolaise. Pour preuve, l’audience accordée au vice-ministre congolais des Affaires étrangères, Agée Matembo Toto, par le président tchadien Idriss Déby avant la tenue des élections. Agéé Matembo Toto était porteur d’un message de Joseph Kabila adressé à son homologue visant à appuyer la reconduction de « sa » candidate, Francine Muyumba, à la présidence de l’UPJ.

Celle dont le compte Twitter est suivi par quelque 1,2 millions de followers a été vivement félicité sur Twitter, en particulier par le PPRD mais aussi par Jean-Pierre Kambila, le directeur de cabinet adjoint de la Présidence de la République en RDC. « Bravo, bravo, bravo », a-t-il écrit dans un tweet. Un encouragement sans doute à l’adresse de la jeunesse congolaise, et des jeunes femmes en particulier, à suivre l’exemple de Francine Muyumba.

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