C’est un bien mauvais procès fait aux autorités. Le vice-Premier ministre chargé de l’intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, a rejeté toute responsabilité du gouvernement dans le blocage du rapatriement en RDC de la dépouille d’Etienne Tshisekedi décédé à Bruxelles il y a un an, le 1er février 2017.
Pour M. Shadary, au contraire, ce sont les membres de la famille biologique d’Etienne Tshisekedi qui instrumentalisent la dépouille d’Etienne Tshisekedi.
« Il y a eu beaucoup de divergences entre l’UDPS et la famille biologique d’Étienne Tshisekedi et puis il y encore d’autres personnes qui veulent jusqu’aujourd’hui utiliser le corps de Tshisekedi comme un fond de commerce pour avoir de postes politiques », a-t-il déclaré.
Le ministre de l’intérieur reconnaît l’existence d’un document signé par le gouvernement, l’UDPS et la famille biologique de Tshisekedi au sujet du rapatriement du corps et l’organisation des obsèques de l’ancien premier ministre de la RDC.
« Le communiqué est là. Il est signé par trois parties, si la famille ne veut pas organiser les obsèques, on ne peut pas forcer la famille même si le corps d’Étienne Tshisekedi appartient à tous », a declaré le ministre.
Une messe a été dite, jeudi 1er février, en la Cathédrale Notre-Dame du Congo à l’occasion des un an de la disparition d’Étienne Tshisekedi, qui fut l’opposant historique à Joseph Mobutu.