Samedi 20 décembre à l’Université de Kinshasa (UniKin), Aubin Minaku Ndjala Ndjoko a été proclamé docteur en droit, avec mention de « la plus grande distinction », à l’issue de sa soutenance de thèse en droit public intitulée : « A la recherche d’un mécanisme efficient de poursuite et de répression des crimes internationaux perpétrés en République démocratique du Congo ».
Le président de l’Assemblée nationale, par ailleurs chef des travaux au département de Droit international public et Relations internationales, a plaidé pour la création en RDC d’une Cour spéciale de répression des crimes internationaux et graves. Celle-ci, a-t-il suggéré, devrait être le fruit d’un accord préalable de coopération judiciaire entre la RDC, l’ONU et l’Union africaine en vue de se voir conférer une compétence universelle dans la répression des crimes internationaux.
Le promoteur de cette thèse, « brillamment soutenue » selon les personnes présentes, est le professeur Mampuya. Quant au jury, il était composé des éminents professeurs Luzolo Bambi Lessa, Labana Lasya’Abar, Kalindye Byandjira et Mavungu Mvumbi.
L’impétrant n’a fait aucune déclaration publique à l’issue de sa soutenance. Mais nul doute que ce doctorat est une nouvelle corde à son arc qui pourrait lui être fort utile pour la suite de son parcours politique en RDC.
