L’Afrique, un futur pollueur déjà victime du changement climatique


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Paysage semi-désertique
Un paysage semi-désertique

Avec 1,3 milliard d’habitants, l’Afrique abrite près de 20% de la population mondiale. Mais le continent africain n’émet que 4% des émissions de dioxyde de carbone qui polluent l’atmosphère.

C’est un énorme paradoxe, qui remet en cause l’implication de l’Afrique dans la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, beaucoup d’africains estiment ne pas avoir à combattre une pollution dont ils ne sont pas responsables.

Pourtant, c’est ce même continent africain qui sera directement impacté, d’ici à la fin du siècle, par de grands bouleversements climatiques, dont notamment une accentuation de la sécheresse.

Croissance démographique et pollution, le futur de l’Afrique

Ce phénomène sera aggravé par une augmentation importante des émissions de CO2 (dioxyde de carbone), pour près de la moitié des émissions mondiales, en raison d’une fulgurante croissance démographique.

En effet, les dernières projections estiment la population africaine à près de 2 milliards d’individus en 2050. Alors que les populations européennes, ainsi qu’en Chine, vont stagner voire décroître.

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Aujourd’hui déjà, l’Afrique est le continent le plus exposé aux dangers climatiques en tous genres. Par exemple, les pays riverains du Golfe de Guinée sont en proie à une montée des eaux sans précédent.

Des pays du Maghreb, comme le Maroc, constatent également des phénomènes de sécheresse persistante.

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